Les parties en bois on disparu; seuls les armes et les outils en pierres et en os ont pu être conservés. Dans une arme de jet constituée d'une hampe en bois et d'une pointe de silex, on retrouvera la pointe, et on imaginera le restant de l'arme (et comment le chasseur s'en servait). Nous ignoront tout de certains objets dont diposaient nos ancêtres, par exemple: depuis quand l'arc est-il connu?
Les besoins des chasseurs
Les hommes du paléolithique étaient des chasseurs nomades, les armes (ex: sagaie, propulseurs, harpon ...) étaient donc indispensables pour tuer le gibiers. Ils utilisèrent également des outils pour fabriquer des armes et pour découpés les animaux morts, travailler la peau et en faire des vêtements...
L'ensemble sagaie-propulseur
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La sagaie ressemble
à une flèche de très grande dimension pouvant mesurer
de 1,5 mètre à plus de 2,5 mètres. Elle est constituée
d'une hampe, d'une pointe à l'avant, d'une cupule dans laquelle
s'engage le propulseur et d'un empennage à l'arrière.
A l'époque qui nous intéresse,
les pointes de sagaie était fabriquées à partir d'os
(matière beaucoup moins cassantes que les pointes de silex). ci-contre: pointe de sagaie en os et propulseur (richement décoré) en bois de renne |
Il n'y a pas de visée à proprement
dit, mais un tir instinctif bien adapté à l'attaque d'un troupeau.
Le résultat devait, par contre, être moins bon face à un
animal isolé.
A la fin du paléolithique supérieur, le propulseur disparait,
peut-être parce que l'arc vient d'être inventé.
Le travail du silex
Le silex est une roche cassante, mais qui
se casse en donnant des arètes extrêmement dures et coupantes,
juste ce qu'il faut pour travailler l'os, le bois, le cuir ... Le silex a été
utilisé dès l'époque des australopithèque, mais
sa taille atteid son apogée au paléolithique supérieur.
Le progrès de l'industrie
des outils consiste à tirer de la même quantité de silex
la plus importante surface tranchante. Même les éclats sont systématiquement
utilisés.
On prend un bloc de silex (un nucléus). Une première percussion et le nucléus se casse en deux. Puis par des percussions sèches on obtient des fines lames allongées, très coupantes, fabriquées en série. Après, ils ne resteras plis qu'à retoucher ces lames pour les adapter à l'usage ququel elles sont destinées. |
L'efficacité des lames brutes est évidentes, mais les hommes du Solutréen l'améliorent encore par la retouche. Il s'agit alors d'enlever, par pression, les minuscules éclats restés sur les bords de la lame. Le percuteur, pour ce travail de précision, est une petite pièce de bois de cerf adaptée à la paume de la main. On peut ainsi donner au bord le contour désiré et obtenir un tranchant micro-crénelé d'une efficacité redoutable : une sorte de couteau à dents avant la lettre.